Certains aiment parcourir des kilomètres en seulement quelques minutes, d’autres aiment prendre leur temps et contempler différents paysages. Le Slow Train s’adresse à cette deuxième catégorie de personne. Il propose de longues balades qui profitent aussi bien aux amateurs de voyages qu’à l’écologie. Son objectif, permettre une découverte (ou pourquoi pas, une redécouverte) des territoires français via les petites lignes.
Slow Train : aller moins vite et mieux profiter du moment présent
De nos jours, tout a tendance à aller un peu trop vite et malheureusement cela n’a pas toujours des répercussions positives. Beaucoup n’ont plus le temps d’apprécier les petites choses agréables de la vie, dont le plaisir de voyager en train.
Consciente de cette problématique, Juliette Labaronne a écrit un ouvrage d’une centaine de pages portant sur le Slow train. Dans son livre, elle invite ses lecteurs à profiter de leurs voyages en priorisant les lignes de train de la France qui ont été pratiquement oubliées.
Juliette Labaronne a eu l’idée d’écrire un livre sur le slow train suite à 5 longues heures de trajet qu’elle a plutôt bien vécu. Elle a pu les apprécier grâce à un connaisseur qui lui a proposé de voyager dans un ancien train. Une bonne astuce qui lui a permis de profiter d’un périple à bord d’un Slow Train. Un moyen de transport transformant les sorties ennuyantes pour passer d’une ville à une autre en aventures passionnantes.
Des trajets longs, mais riches en découvertes
L’idée directrice du slow train est de rallonger les trajets afin que les passagers puissent visiter le maximum d’endroits et d’également faire quelques rencontres sympathiques. Il s’agit là d’une excellente opportunité permettant de découvrir de nouvelles choses et d’échapper à la routine. Par exemple, au lieu d’arriver directement à Bordeaux en partant de Paris, les passionnés du « slow travel » choisissent de faire une escale à Aubrais ou à Poitiers.
Cependant, nul besoin d’aller très loin pour pouvoir voyager en Slow Train. On peut très bien ne pas dépasser les limites de l’Hexagone et vivre des moments riches et agréables. Tout dépend de la pertinence des voyages. Parmi les nombreux itinéraires que l’on peut prendre, il y a par exemple :
- Clermont-Ferrand vers Nîmes ;
- Paris Nord pour se rendre à Noyelles-sur-Mer ;
- Ou encore Bayonne vers Saint-Jean-Pied-de-Porc ;
Un moyen d’économiser tout en voyageant
Emprunter le Slow Train peut être vraiment économique si l’on sait profiter du temps qui nous est donné pendant les voyages. À titre d’exemple, le TER qui permet de se rendre à Lyon depuis Paris Bercy dure 5 heures. Toutefois, côté argent, le billet ne coûte qu’environ 50 euros, et ce, même si on décide de le prendre au dernier moment. Et comme les vrais amateurs de slow voyage n’ont pas de contraintes de temps, cela ne peut qu’être perçu comme un avantage. Faire des économies tout en découvrant de nouveaux paysages, que demander de plus ?
Voyager tout en préservant la nature
Le Slow train est à la fois économique et écologique, cela explique pourquoi le concept gagne de plus en plus en popularité. Aller en slow train de Clermont-Ferrand à Nîmes, par exemple, est certes long, mais tout à fait éco-responsable. Par ailleurs, certaines compagnies autorisent leur passager à amener un vélo avec eux. Leur objectif étant de permettre à leur usager d’explorer tranquillement de nouveaux horizons sans augmenter leur empreinte écologique.
D’autre part, les promenades en Slow Train sont de véritables solutions pour les voyageurs n’ayant pas assez de temps pour planifier leurs petites escapades. Il y a toujours des places disponibles dans les trains anciens, ce qui facilite considérablement les choses pour ceux qui veulent improviser une petite sotie en famille ou entre amis. Et, d’ailleurs, c’est ce qui fait tout le charme des trajets en slow train !
Photos : salsacdn.com, glaciermedia.ca